Dernières chroniques

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dimanche 29 juin 2014

In My Mailbox (46)



In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog  Pop Culture Junkie. C’est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.



Tout d'abord, deux achats imprévus car je ne savais pas que le tome 2 de Plum était sorti ni qu'une intégrale existait pour Contes et Légendes inachevés (ça m'a d'ailleurs fait penser qu'il fallait que je relise le Seigneur des Anneaux cet été).



Je suis contente car la suite de Cassandra Palmer est enfin sortie ! J'ai hâte de le lire. Sinon j'avais aussi envie de romance (allez savoir pourquoi) et mon choix s'est porté sur le cinquième tome d'Il était une fois, j'espère qu'il ne faut pas avoir lu les précédents pour comprendre... Et La fille du loup parce que le résumé me plaisait beaucoup. 



Ce week end, les éditions du Chat noir faisait une promotion sur leurs ebooks. J'ai craqué pour quatre titres que j'espère lire assez vite :)



dimanche 22 juin 2014

In My Mailbox (45)



In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog  Pop Culture Junkie. C’est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.




5ème tome de la série, je l'ai pris pour moi mais aussi pour mon petit frère qui est fan.

Dernier tome de la série Darcy Gentleman, je le lirai assez rapidement pour terminer mais j'espère qu'il sera meilleur que le deuxième.

Un soir, je suis tombée sur le film Lady Chatterley et je l'ai beaucoup aimé, l'histoire étant intéressante. D'après ce que j'ai vu, c'est une adaptation de la deuxième version du roman de D.H. Lawrence et c'est la troisième version que j'ai acheté.

samedi 21 juin 2014

Hunger Games - La révolte, Suzanne Collins


Contre toute attente, Katniss Everdeen a survécu aux Hunger Games à deux reprises. Mais alors qu'elle est sortie de l'arène sanglante mais vivante, elle n'est toujours pas en sécurité. Le Capitole est en colère. Il veut se venger. Qui pensent-ils devrait payer pour les troubles ? Katniss. Et ce qui est pire, le Président Snow a été parfaitement clair sur le fait que personne d'autre n'est en sécurité non plus. Ni la famille de Katniss, ni ses amis, ni les habitants du District 12.



Mon avis : 

La lecture du tome 2 remonte à plus d’un an et en commençant ce tome 3, je me suis rendue compte que tout n’était plus très clair dans ma mémoire. Heureusement, l’auteure fait quelques rappels et si ça ne permet pas de se souvenir de tous les détails, au moins on n’est pas complètement perdu.


Je vais commencer par parler des personnages. Dans les deux premiers tomes, le caractère froid et pragmatique de Katniss était contrebalancé par celui, plus rêveur et plus doux, de Peeta. Ce dernier étant absent une grande partie du roman, c’est avec Gale que la jeune fille s’équilibre mais dans un autre registre. Alors qu’elle est hantée par ce qu’elle a vécu et qu’elle aimerait s’éloigner de tout ce qui a un lien avec la violence, lui est un fonceur et peu importe sur qui il doit passer pour arriver à ses fin. Si c’est elle le geai moqueur, le symbole de la révolte, c’est lui le véritable défenseur de la cause. Dans ce tome, j’ai été très touchée par Katniss mais aussi par Finnick et Haymitch sur qui on en apprend un peu plus. Les Jeux les ont changés et c’est vraiment quelque chose que ne peuvent comprendre les autres. Et quand on sait ce que leur a fait le Capitole, on ne peut que mieux les apprécier et surtout apprécier leur courage. Katniss se renvoie une image assez négative d’elle-même mais ne s’apitoie jamais sur son sort. Et quand elle doit agir, elle le fait. C’est le genre d’héroïne sans grands idéaux qui ne veut pas l’être et elle le reste jusqu’à la fin. Même si elle révèle parfois un certain potentiel de meneuse, elle ne se considère jamais comme telle. Elle sait que les gens la voit ainsi mais jusqu’au bout, elle restera elle-même, avec son courage, ses peurs, ses doutes et sa modestie. C’est ce que j’ai aimé : une héroïne qui fait ce qu’elle peut avec honnêteté, sans courir après la reconnaissance et la gloire, n’aspirant qu’à vivre et à protéger les siens.


En ce qui concerne le triangle amoureux, il est mis en retrait et évolue selon les circonstances. Ce sont les événements qui guident Katniss et si elle s’interroge sur ses sentiments, elle ne passe pas de l’un à l’autre sans arrêt. Elle n’a donc pas ce comportement de girouette que je ne supporte plus. A propos des deux garçons, je dois avouer que j’ai toujours eu une préférence pour Peeta, il m’a donc beaucoup manqué dans ce dernier tome et l’attitude de Gale ne m’a pas fait changer d’avis. Même au plus mal de sa forme, Peeta ne se montre jamais aussi monstrueux que Gale selon moi.
 

J'ai beaucoup aimé l'histoire de ce troisième tome. Après une période de « convalescence » pour Katniss,  on finit par retomber dans le même principe que pour les Jeux, mais aussi bien car ça lui permet de se retrouver dans son élément et d’agir. Car pour tout ce qui est manipulation des médias, manœuvres politiques et plans d’action, elle n’intervient pas. Même les opérations importantes, sauf à la fin, se font sans elle et vu son état, c’est bien mieux comme ça. Comme je l’ai dit plus haut, elle est hantée par ses souvenirs et ça n’aurait pas été convaincant de la voir sur tous les fronts. De plus, on passe beaucoup de temps dans sa tête et cela la rend bien plus attachante, et cela nous plonge également dans le même état d’impuissance qu’elle : elle ne peut que voir ce qui se passe sans intervenir. 

Les nouveaux personnages et les anciens qu’on découvre un peu plus apportent un nouveau souffle à toute cette histoire et les révélations font monter d’un cran toute l’horreur des atrocités commises par le Capitole. Là-dessus, l’auteure n’y va pas de main morte et sans vous révéler trop de choses, elle n’hésite pas à sacrifier ou à blesser (le mot est faible) quelques personnages de premier plan. C’est le roman d’une guerre et elle ne laissera pas nos héros indemnes, on ne peut pas dire que la fin est très heureuse malgré la touche d’espoir dans l’épilogue.


Passons maintenant au style de l’auteure. Je ne suis habituellement pas fan des phrases courtes mais elle, elle sait en jouer. Les révélations tombent brutalement : vous êtes tranquillement en train de lire ce qui se passe, bien immergé dans l’histoire, et là, paf ! En quelques mots, un truc imprévu vous tombe sur le coin du nez. Alors pendant un moment, vous vous arrêtez, complétement surprise, parce que vous ne vous y attendiez carrément pas. En tout cas, c’est comme ça que ça s’est passé pendant ma lecture. Mais elle fait aussi parfois « durer » le suspens en annonçant la présence de quelqu’un sans révéler son identité et pendant quelques secondes, on peut imaginer plusieurs choses. On est très vite fixé par une phrase ou un détail mais je trouve que le procédé est vraiment pas mal. Et comme pour les autres tomes, je dirais que c’est un style très « visuel » et que j’ai dévoré ce troisième : une fois commencé, je n’ai pas pu m’en détacher.


L’auteure a su se renouveler dans ce tome, comme dans le précédent, car si ce sont en quelque sorte de nouveaux Jeux, ils différent des précédents. J’ai adoré Katniss et je suis triste d’avoir à la quitter. C’est un coup de cœur pour ce tome mais aussi pour la trilogie.



jeudi 19 juin 2014

Nos étoiles contraires, John Green


Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.



Mon avis : 

J’ai lu beaucoup d’avis positifs sur ce livre, voire presque que ça, j’étais donc très curieuse de le découvrir. Honnêtement ce n’était pas un mauvais moment de lecture mais ce ne fut pas non plus une source d’émotions intenses.


J’ai commencé par ne pas aimer Hazel, ni Augustus d’ailleurs. Ce sentiment a évolué, heureusement, j’ai fini par les apprécier, même si je ne me suis pas attachée à eux. Hazel, Augustus et Isaac nous donnent une vision assez réaliste du cancer, entre moments difficiles et vrais bonheurs. Je ne connais que peu de personnes atteintes par cette maladie mais j’ai eu l’impression que le roman traitait le sujet avec une certaine vérité : on ne nous épargne rien mais sans entrer dans le détail des termes médicaux ou des descriptions trop précises. Et puis Hazel a un point de vue assez mature sur sa situation, peut être trop en fait. Les autres personnages sont plus effacés et certains ne font que des apparitions éclairs quand on a besoin d’eux pour quelque chose de précis, ce qui nous plonge dans l’univers des personnes atteintes par le cancer qui écarte toutes les autres. J’ai eu l’impression désagréable que si on n’a pas de lien avec la maladie, on n’a rien à faire avec ceux qui en ont un. C’est peut être comme ça que ça se passe mais je n’ai pas adhéré à cette idée, ça faisait un peu « club des cancéreux » (désolée pour le terme, je n'ai pas trouvé mieux pour exprimer ce que j'ai ressenti).

L’autre personnage marquant est Peter Van Houten et j’en viens à ce qui m’a le moins plu. Hazel fait (trop) souvent référence à son livre préféré, Une impériale affliction (le livre et son auteur étant une création de l’auteur). Si j’aime l’idée des références et des citations, j’aime surtout quand ça me donne l’envie d’aller découvrir d’autres œuvres et d’autres auteurs. Mais là … ce ne sera pas le cas puisque c’est fictif. Et de toute façon, je n’ai pas aimé ce faux roman et aucune des citations ne m’a plu (quand j’ai réussi à les comprendre). Et pour l’auteur d’une impérieuse affliction, je n’en parle même pas… Il est juste décevant.


L’histoire ne m’a pas séduite non plus. C’est joli, certes, mais c’est trop peu crédible (pour le passage où les gens applaudissent un baiser, j’ai écarquillé les yeux d’incrédulité mais je n’ai pas trouvé ça touchant). Si Hazel est intéressante, Augustus est dans le surjeu et comme pour leur relation, je n’y ai pas cru une seule seconde. Bref, c’est mignon mais sans plus, je ne suis pas du tout convaincue par leur histoire, surtout que certaines choses sont très prévisibles.


En résumé, je crois pouvoir dire que je suis trop vieille ou trop blasée pour apprécier ce genre d’histoire. Mais hormis pour les citations que j’ai vite zappé tellement elles m’agaçaient, c’est plutôt bien écrit et facile à lire.  




mardi 17 juin 2014

Avant toi, Jojo Moyes


Quand Lou apprend que le bar où elle est serveuse depuis des années, met la clé sous la porte, c’est la panique. En pleine crise, dans ce trou paumé de l’Angleterre, elle se démène pour dégoter un job qui lui permettra d’apporter à sa famille le soutien financier nécessaire. On lui propose un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. C’est alors que la jeune femme découvre Will, un jeune tétraplégique qui rêve de mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.



Mon avis :

Si j’ai lu ce roman, c’est parce qu’il m’a été conseillé lors du concours organisé l’année dernière. Je lis assez peu de romances, étant souvent gênée par les clichés du genre.
C’est bien avec des clichés que commence cette histoire : une jeune femme arrive dans une famille pour s’occuper du fils, elle est originale et lui a un caractère détestable. Ce qui change par rapport à d’autres romans, c’est le sujet qui donne toute sa beauté au récit : le handicap. Car Will, le fils, est tétraplégique et si Lou a été engagée, c’est parce qu’il a décidé de mettre fin à ses jours. Elle va tout tenter pour le dissuader mais elle n’a que six mois pour y parvenir.


Le sujet est délicat mais il est bien traité : on vit aux côtés de Lou et de Will presque au jour le jour et on comprend les difficultés vécus par une personne handicapée. Ce n’est pas seulement décrit, on le vit avec eux et on est touché. Touché par le regard des autres et les obstacles comme si on était nous-mêmes coincés dans un fauteuil. Les problèmes de santé sont abordés sans pour autant entrer dans les détails, ce qui permet de comprendre la volonté de Will de mourir sans nous perdre dans des descriptions.


La volonté de Will de mettre fin à ses jours est ce qui motive les personnages du roman. Je ne détaillerai pas toutes les idées de Lou pour lui donner envie de vivre mais j’ai trouvé qu’il y avait un certain équilibre entre ce que Will peut faire dans son état et la conscience de ce dont il est privé. C’est ce qui permet de comprendre son envie de mourir, qu’on approuve ou non. Mais Will n’est pas le seul à avoir des problèmes, c’est aussi le cas de Lou. Sa famille est … spéciale, et j’ai eu de la peine de la voir sans cesse dévalorisée. Elle ne le mérite pas et ce qu’on peut dire à la fin, c’est que Will l’a aidé autant qu’elle l’a aidé.
Ce que j’ai apprécié aussi, c’est que quelques chapitres sont consacrés à d’autres personnages : on voit ce qui se passe du point de vue des parents de Will, de l’infirmier et de la sœur de Lou. On les comprend alors beaucoup mieux, surtout les parents de Will.


C’est une histoire très touchante qui m’a fait verser quelques larmes, les personnages sont vraiment attachants. L’auteure a su mettre en avant les raisons de vivre et celles de mourir sans pour autant prendre parti (ça ne ressent pas chez les personnages dont les opinions varient, on va de ceux qui acceptent totalement à ceux qui sont farouchement opposés à un tel acte) et jusqu’au bout on doute de la décision finale de Will. C’est une émouvante façon de découvrir la vie des personnes handicapées physiques et un forum sur lequel s’inscrit Lou permet d’apprendre des choses et de confronter les points de vue.


C’est un roman dans lequel je me suis beaucoup impliquée, autant pour Lou que pour Will. Le seul élément qui ne m’a pas vraiment convaincu, c’est ce que Lou a vécu et qui est à l’origine de ses peurs mais tout le reste m’a beaucoup touchée.



lundi 16 juin 2014

In My Mailbox (44)



In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog  Pop Culture Junkie. C’est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.





C'est l'article de Coquelicote qui m'a donné envie de lire ces mangas. Je ne le regrette pas car, ayant déjà dévoré le premier, c'est un excellent moyen de se replonger dans l'univers d'Alexia ! L'atmosphère est la même que dans les romans (j'ai d'ailleurs filé lire le tome 3 de la série à peine le manga terminé) et l'humour y est aussi présent. J'attends un peu avant de lire Sans forme, histoire de faire durer le plaisir.




Commandé la semaine dernière, cet artbook est une petite folie personnelle ^^ Ayant Apocalypse et 110 katanas, du même auteur, je n'ai pas pu résister bien longtemps à me le procurer.

samedi 14 juin 2014

La marque (Kushiel, tome 1), Jacqueline Carey


Phèdre nô Delaunay a été vendue par sa mère alors qu'elle n'était qu'une enfant. Habitant désormais la demeure d'un haut personnage de la noblesse, pour le moins énigmatique, elle y apprend l'histoire, la théologie, la politique et les langues étrangères, mais surtout... les arts du plaisir. Car elle possède un don unique, cruel et magnifique, faisant d'elle une espionne précieuse et la plus convoitée des courtisanes. Rien ne paraît pourtant lui promettre un destin héroïque. Or, lorsqu'elle découvre par hasard le complot qui pèse sur sa patrie, Terre d'Ange, elle n'a d'autre choix que de passer à l'action. Commence alors pour elle une aventure épique et déchirante, semée d'embûches, qu'il lui faudra mener jusqu'au bout pour sauver son peuple.



Mon avis : 

Pour moi, ce roman se découpe en deux parties. Elles sont séparées par un événement auquel Phèdre, l'héroïne, fait souvent référence dans la première partie. C’est justement une caractéristique de la première partie : les allusions à des événements futurs. C’est un des aspects les plus intéressants : l’auteure nous met l’eau à la bouche et nous lâche quelques miettes pour qu’on continue à la suivre. En cela, elle est très douée car on en redemande. La seconde partie est plutôt dans l’action, dans l’immédiat de ce que vivent les personnages. C’est moins captivant mais c’est quand même très intéressant, c’est juste moins subtil au niveau des révélations. 


L’histoire est très complète : complots, trahisons, guerre, amitié, amour,… C’est très réel, très crédible, si je peux m’exprimer ainsi pour une fiction. On me dirait que ça s’est déroulé un jour que je pourrais y croire. Même si, comme c’est souvent le cas avec les héros, Phèdre devient omniprésente et indispensable. C'est un peu lassant de voir que rien ne peut se régler sans elle et que limite rien ne se passe là où elle n’est pas (même si ce n’est pas exactement le cas ici et que c’est récurrent quand la narration est à la première personne). Et en parlant de régler les problèmes, Phèdre utilise sans cesse son corps pour tout ce qu’elle veut faire faire à un autre personnage. Si c’est assez logique quand on connaît sa nature et les circonstances, c’est parfois totalement déplacé : il y a des personnages avec qui ça ne devrait jamais arriver. Je ne veux pas spoiler mais certains rapports m’ont paru totalement inappropriés. 


Les personnages sont nombreux et intéressants. Dans certains romans, les personnages secondaires sont fades, inutiles ou juste bons à remplir un rôle bien précis, ce qui les réduit à un statut d’objet. Ce n’est pas le cas ici, même les personnages les moins importants ont une vraie personnalité, une espèce de dimension réelle que j’apprécie toujours. Phèdre n’est pas celle que j’ai préférée, même si elle est assez attachante et que l’auteure a su gérer son talent particulier. En effet, Phèdre ressent le plaisir dans la douleur. Les relations qu’elle a avec ses clients sont toujours bien racontées, ça n’est jamais vulgaire et surtout c’est assumé. On ne ressent aucune culpabilité, aucun jugement de la part de l’auteure ou du personnage à propos de ce qu’elle a ou ce dont elle a besoin. Si jugement il y a, il vient d’autres personnages et on comprend bien pourquoi ils peuvent éprouver un certain malaise mais en tant que lecteur, je n’ai jamais été gênée par ce que fait Phèdre ou ce qu’on lui fait. Mon personnage préféré est Joscelin, même si il est amené à faire des sacrifices, il en assume les conséquences sans pour autant les accepter avec facilités. J’ai eu plus de mal avec Hyacinthe, je ne me suis pas trop attachée à lui et suis restée assez indifférente à son sort. J’ai adoré Mélisande, elle est au centre de tout et son talent pour les manipulations est impressionnant. Je ne cite pas d'autres personnages mais je pourrais facilement faire un paragraphe sur chacun d'entre eux.


Le style est tout simplement magnifique. Dans la première partie, c’est très flagrant : les phrases sont belles, longues sans qu’on perde le fil. C’est fluide, agréable et jamais lourd malgré la richesse des phrases. La plume de l’auteur est à l’image de la complexité de l’intrigue et la richesse de l’univers. Même si certains éléments font clairement référence à des religions existantes, c’est plutôt bien construit et assez original. Je ne le décrirai pas plus, c’est trop riche pour le faire en quelques lignes et Phèdre le fait très bien.


C’était un vrai plaisir à lire ! C’est un livre auquel il ne manque rien et malgré quelques minuscules défauts, c’est un coup de cœur.



lundi 2 juin 2014

In My Mailbox (43)



In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog  Pop Culture Junkie. C’est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.





J'ai trouvé ces deux Star Wars d'occasion, ce sont les derniers sortis et ils sont assez chers donc j'ai sauté sur l'occasion. Il ne m'en manque plus qu'un pour être à jour.




Tout ce qui a un rapport avec Jane Austen m'intéresse donc à la sortie en poche de Coup de foudre à Austenland, je n'ai pas hésité. L'alchimiste, je l'ai chipé dans la pile de livres dont ma meilleure amie voulait se débarrasser


.

Pour une fois, j'ai eu de la chance dans la boutique d'occasion : un Agatha Christie que je n'ai pas et un livre qui me tentait mais qui était trop cher pour moi (j'aime beaucoup la couverture).




C'est le gros craquage de la semaine. Il est rare que je dépense plus de dix euros par livre mais j'avais adoré le premier tome et de manière générale, j'aime énormément les dessins de Royo.