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jeudi 3 juillet 2014

Roverandom, J.R.R. Tolkien


Voici un conte inédit. Roverandom a été écrit en 1925 pour consoler d'un « gros chagrin » le jeune Michael Tolkien qui, en jouant sur la plage, avait perdu son jouet, un petit chien. À partir de cet épisode assez banal, son père a imaginé l'histoire d'un chien réel qui connaît d'extraordinaires aventures pour s'être montré insolent envers un magicien.



Mon avis :

J’étais très curieuse de voir ce que Tolkien pouvait écrire qui soit sans lien avec l’univers du Seigneur des anneaux.

Le livre est court et m’a clairement donné une impression d’inachevé. C’était parfois très apparent : l’auteur résume en une phrase certaines aventures de Rover, d’autres fois ça tient plus du ressenti. Mais si je ne me trompe pas, l’auteur ne l’avait pas terminé donc on comprend bien qu’il manque des choses et l’ensemble forme une histoire cohérente.

C’est une histoire sympathique qui m’a fait penser à Bilbo le hobbit : un personnage atypique qui se retrouve embarqué malgré lui dans une série d’aventures et qui fait de drôles de rencontres. Rover est très attachant, c’est un petit chien adorable.

Le style, je le connais déjà et je l’adore. Étant donné que c’est écrit pour les enfants, c’est accessible mais le vocabulaire et la syntaxe sont quand même d’un niveau élevé.
La seule chose qui ne m’a pas plu au niveau du récit, c’est la fin un peu trop « happy end » mais ce n’est qu’un détail.

Venons-en au reste… D’abord l’introduction, la très très très longue introduction. 20 pages ça ne paraît pas excessif mais ça l’est pour un roman d’à peine 100 pages et surtout, beaucoup d’informations données sont totalement inutiles et la fin de l’histoire nous est révélée. J’ai également eu un problème avec les notes, beaucoup trop nombreuses et inutiles pour certaines. Comme, en plus, elles sont en fin de livre et que ce n’est pas pratique du tout, j’ai arrêté de les lire. En revanche, les dessins qui accompagnent le récit sont très jolis et ça, c’est un vrai plus.



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