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samedi 10 janvier 2015

Requiem, Collectif


Un recueil de 12 nouvelles terrifiantes où se mêlent Fantastique, Horreur ou même le Gore. 

Neuf maitres d’oeuvres se sont réunis pour offrir aux lecteurs des récits bien surprenants, aux ambiances particulières : Davy Artero, Corine Philippe, Élodie Morgen, Sullivan Lord, Florian Bierne, Johanna Zaïre, Audrey Hourdin, Jean-Baptiste Seigneuric & Jean-Christophe Malevil. De quoi passer de très bonnes nuits !



Mon avis :

Tout d’abord, merci à Elodie Morgen qui m’a gentiment offert ce recueil de nouvelles auquel elle a participé. Je vais donner mon avis pour chacune des nouvelles.


Jingle Bells, Davy Artero
Je n’ai d’abord pas tout compris à cette nouvelle. Mais quand je suis arrivée à la phrase qui nous éclaire sur ce qui arrive, j’ai dû admettre que c’était plutôt pas mal. Je ne peux rien dire de plus sans tout révéler et ce serait dommage car j’ai été assez surprise à la fin et j’aimerais que vous le soyez aussi.

Fournitures, Davy Artero 
C’est là que j’ai compris quel genre de recueil j’étais en train de lire… J’ai eu vraiment très très mal en même temps que l’un des personnages et je ne regarderai plus une agrafeuse comme avant… Et si je me suis toujours demandée ce que ça faisait de mettre le doigt dans un taille crayon, après cette lecture, jamais je n’essaierai (je n’étais déjà pas très motivée). Vraiment, j’ai eu mal comme si ça m’arrivait à moi…

Battement d’ailes, Davy Artero 
Dès le début, j’ai vu ce qui allait arriver mais c’était sympa de suivre le cheminement de pensée de l’héroïne. Parce qu’elle va quand même très très loin avec les hommes… Moi qui aime entrer dans la tête des criminels, j’ai beaucoup aimé cette nouvelle.

L’exorcisme selon Saint Marc, Corinne Philippe 
Ce que j’aime avec ce genre de nouvelles, c’est qu’elles ne sont qu’un extrait d’une histoire plus vaste : ça a commencé avant et ça ne se termine pas avec la fin du texte. J’ai aimé m’imaginer la suite et j’ai beaucoup apprécié le personnage de Josy, une jeune femme courageuse dont on espère qu’elle va s’en sortir malgré toutes les horreurs qu’on voit à travers ses yeux.

Vésanie sanguinaire, Elodie Morgen 
Ça commence de manière assez horrible et ça ne s’arrange pas forcément par la suite. C’est tout de même moins glauque que les précédentes mais c’est peut-être dû au fait qu’il s’agit de loups garous, donc la violence choque moins. J’ai été surprise par la fin plus que par les explications du comportement du héros. Et j’ai beaucoup aimé cette nouvelle.

Le petit peuple, Sullivan Lord 
Une nouvelle qui rappelle que les petits êtres ne sont pas tous mignons et gentils. Mais le fait de faire raconter les événements par un personnage réduit considérablement l’intensité de l’horreur.

L’ombre du mal, Florian Bierne 
Une nouvelle un peu longue et une conclusion dérangeante (en gros, si vous devenez fou, suicidez vous…). C’est une nouvelle intéressante au niveau de la folie qu’elle traite mais je n’ai pas accroché. Je n’ai pas été touchée par le personnage et sa descente aux enfers. Et ce manque de ressenti a fait que je me suis ennuyée.

Becky, Johanna Jaïre 
J’ai adoré cette nouvelle. C’est touchant, c’est angoissant, c’est dérangeant. On s’attache à Becky malgré ses actes parce qu’on comprend sa souffrance et ça, c’est très bien fait. C’est une nouvelle vraiment violente, autant physiquement que mentalement.

Un ticket pour l’enfer, Audrey Hourdin 
Je n’ai absolument rien compris à cette nouvelle… Je ne peux vous parler que d’une chose, parce que le procédé m’a franchement énervée, c’est la phrase dont le « héros » essaie de se souvenir et qui se dévoile au fur et à mesure. Bref, je n’ai pas aimé.

La faim justifie les moyens, Jean Baptiste Seigneuric 
Une nouvelle là encore assez glauque mais pas si dérangeante que ça finalement. Certes il est question de cannibalisme mais le passage d’une personne sans souci à une qui mange ses compagnons n’est pas assez travaillée pour choquer. La rupture n’est pas assez nette, d’autant qu’on ne la vit pas vraiment, on n’en voit que le résultat.

La rue, Jean-Baptiste Seigneuric 
Sûrement la nouvelle la plus violente de ce recueil. Pas parce qu’il est question de meurtres horribles mais parce qu’il y a trop de réel dans cette histoire. Quand il s’agit de loups garous, on peut se rassurer en se disant que ça n’existe pas, mais quand il est question de ce que la rue peut faire de vous, de ce que la misère et la faim vous poussent à faire, ce n’est plus pareil… C’est une chose qui pourrait arriver à tout le monde et on se demande si, comme l’héroïne, on en arriverait à de tels actes.

L’anniversaire, Jean Christophe Malevil 
C’est sur une histoire assez banale que ses termine ce recueil. Il s’agit encore de meurtres extrêmement violents mais c’est quand même moins original que le reste. Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est qu’on ne découvre pas tout de suite l’étendue du massacre. Il faut attendre les rapports de police pour comprendre les paroles de l’assassin et c’est là que ça devient vraiment horrible.


A part pour quelques nouvelles auxquelles je n’ai pas vraiment accroché, je suis vraiment contente d’avoir pu lire ce recueil d’un genre qui n’est pas dans mes habitudes de lectrice. Âmes sensibles, abstenez vous car ces histoires sont violentes dans tous les sens du terme.



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