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dimanche 14 février 2016

In My Mailbox (95)



In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog  Pop Culture Junkie. C’est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.




Ces deux dernières semaines, j'ai surtout acheté des titres qui m'ont attirée en librairie, je suis particulièrement curieuse de découvrir Agatha Christie dans un autre registre que le policier.

Les trois images de la dernière ligne sont des ebooks des éditions Voy'[el] qui sont à l'honneur lors de l'événement Un mois une maison un achat, n'hésitez pas à participer, vous pourriez découvrir des pépites =)


dimanche 7 février 2016

Moi, Lucifer, Glen Duncan


«Prisonnier (par la volonté de Dieu) du corps d'un écrivain fraîchement suicidé et chichement membré, moi, Lucifer, Ange Déchu, Porteur de Lumière, Prince des Ténèbres, de l'Enfer et de ce Monde, Seigneur des Mouches, Père du Mensonge, Suprême Apostat, Tentateur, Antique Serpent, Séducteur, Accusateur, Tourmenteur, Blasphémateur et, sans contestation possible, Meilleur Coup de l'Univers Visible et Invisible (demandez donc à Ève, cette petite garce), j'ai décidé – ta-daaah ! – de tout dire. Tout? Presque. Le funk. Le swing. Le boogie. Le rock… C'est moi qui ai inventé le rock. Si vous saviez tout ce que j'ai inventé : la sodomie, bien sûr, la fumette, l'astrologie, l'argent... Bon, on va gagner du temps : tout, absolument tout ce qui vous empêche de penser à Dieu. C'est-à-dire à peu près tout ce qui existe.»



Mon avis :

Il faut savoir que ce roman comporte trois histoires imbriquées : celle de Lucifer, celle d'un écrivain paumé et celle de Lucifer qui s'incarne dans l'écrivain paumé. La première est très intéressante et très prenante, la seconde est assez ennuyeuse et la troisième est à la limite du supportable. Le ton du texte est proche du "parler" et si c'est intéressant quand Lucifer raconte sa chute, c'est lourd dans les deux autres cas. Je vais détailler un peu plus pour chaque histoire.

Lucifer nous raconte sa chute d'une manière assez sympathique car le ton change totalement de celui qu'on penserait à utiliser quand on parle du divin. Il adopte une attitude décontractée et totalement irrespectueuse envers Dieu qui est tout à fait celle qu'on peut attendre du diable. Il n'y a aucune volonté de repentance chez lui et même si il parle quelque fois de sa souffrance, il semble que sa liberté vaille bien mille tourments. Il revisite les épisodes de la Bible avec une attitude outrageante mais qui concorde bien avec se personnalité, et ses digressions sont amusantes.

Mais ce qui est plaisant dans ces parties là est tout à fait insupportable dans le reste du roman. Je ne vais pas parler de la vie de l'écrivain car c'est plat et tout à fait inintéressant, mais je vais m'arrêter sur les passages où Lucifer a pris le corps de cet homme. J'ai d'abord trouvé ça intéressant de voir comment un être qui ne connaît pas les sensations pouvaient se sentir la première fois qu'il les ressent (odeur, textures, sons, etc). Mais tout de suite, ça part sur des histoires de fesses. A la limite, je peux comprendre qu'il choisisse d'utiliser les parties les plus sensibles de son anatomie, mais était-il nécessaire de nous raconter qu'il s'astique le manche pendant des heures ou à la sortir de son pantalon en pleine rue pour mieux sentir le petit vent frais ?
Et forcément, que fait-il maintenant qu'il est humain ? Il se drogue et il baise. Ça ne m'a pas échappé qu'on parlait du diable mais toute cette vulgarité est franchement lassante... Et quand elle s'applique à des cas de pédophilie, c'est carrément dérangeant.

Un autre point qui est vite lassant aussi, ce sont les digressions. Le récit en est truffé, et si elles sont parfois sympas, elles sont souvent fatigantes et elles m'ont parfois complètement perdue. C'est le genre de passage qu'on survole car on sait qu'il est long et qu'il ne sert à rien car il n'apporte rien à l'intrigue.

En parlant de l'intrigue justement, je m'interroge encore sur son intérêt. Est ce que c'est la vie de l'écrivain paumé que Lucifer modifie qui doit nous intéresser ou est ce que c'est la possibilité de rédemption qu'on lui offre. Dans les deux cas, ça m'est passé au dessus de la tête. Savoir si l'écrivain (dont j'ai oublié le nom tellement il m'a peu marqué) allait s'en sortir ou savoir quelle voie Lucifer allait choisir n'a provoqué aucune interrogation chez moi pendant ma lecture.

Pour conclure, je pense que ça peut quand même plaire à certains qui seront intéressés par l'histoire de quelqu'un qui se la raconte beaucoup trop et dont le deuxième prénom est vulgarité. Mais moi je n'ai pas accroché, même si j'ai quand même apprécié les passages réécrits de la Bible.



dimanche 31 janvier 2016

In My Mailbox (94)



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Cette semaine, j'ai fait pas mal d'achats mais je ne vous montre pas tout car je pense que les livres sur la pédagogie ne vous intéressent pas ^^ et aussi parce que certains sont pour l'anniversaire de mon frère. Pour moi j'ai pris deux livres dont j'adore les dessins : un de Beatrix Potter et un album sur lequel je suis tombée par hasard en cherchant un autre titre. Dans les deux cas, il se dégage une vraie douceur de ces dessins et j'ai complètement craqué. J'ai également pris La tombe des lucioles, qui a inspiré un film dont j'ai beaucoup entendu parler car je voudrais en connaître l'histoire.

Je pense qu'à l'avenir, je passerai plus souvent dans le rayon jeunesse car on y trouve de très beaux albums :)3


mercredi 27 janvier 2016

In My Mailbox (93)



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J'étais bien partie pour ne pas faire d'IMM puisque je n'avais pas fait d'achats mais j'ai vu que le dernier tome d'Alpha et Oméga était sorti, tout comme la suite de Légion (que j'ai lu récemment et adoré). Et en librairie, j'ai craqué sur un roman d'Elizabeth Gaskell, une auteure que je veux absolument lire, et sur L'épée d'Attila (j'ai vu trop tard que c'était un tome 2, j'espère que ça ne gênera pas à la lecture).


samedi 23 janvier 2016

La maitresse de Rome, Kate Quinn


Jeune esclave juive soumise aux caprices de l'arrogante Lepida Pollia, sa maîtresse, Thea connaît pour la première fois le bonheur dans les bras du gladiateur Arius le Barbare, la nouvelle coqueluche de Rome.

Mais leur idylle attise la jalousie de Lepida, qui s'emploie de son mieux à les séparer. Cette dernière ne sera pas le seul obstacle à se présenter sur la route des deux amants.



Mon avis :

Le livre fait malheureusement partie de ceux dont la quatrième de couverture vous révèle une grande partie de l’histoire… Je n'ai donc pas mis le texte en intégralité pour cette chronique. Toutefois, ça ne m’a pas empêchée de l’adorer car si j’ai créé la catégorie « Méga coup de cœur », c’est à cause de lui. Une fois lancée dans la lecture, je n’ai pas pu m’arrêter avant d’avoir lu la dernière page.


L’histoire de Théa est tout simplement passionnante. D’esclave, elle va atteindre les sommets de l’Empire d’une manière toute à fait crédible. Car c’est ce qui me faisait peur quand j’ai lu la quatrième de couverture, c’est que ce soit une héroïne à qui tout réussit trop bien. Mais pas du tout, c’est dans les larmes et la souffrance que Théa gravira les marches la menant au sommet. Et même là-haut, il faudra qu’elle puise dans sa force de caractère pour ne pas abandonner sa lutte. J’ai adoré ce personnage qui ne s’apitoie jamais sur son sort et qui fait tout pour s’en sortir.

De l’autre côté, on a Arius, touchant dans sa sauvagerie. Lui aussi doit se montrer fort pour survivre à ce qu’il endure mais il le vit différemment de Théa. Alors qu’elle sait rester stoïque, lui se montre plus violent.

Je n’ai attendu qu’une seule chose dans cette lecture, c’est qu’ils se retrouvent. Je ne vous dirai rien à ce sujet si ce n’est que je n’ai pas été déçue par les tournants de l’histoire. Comme dit plus haut, rien dans les rebondissements ne m’a paru abusé, j’ai toujours vu la logique de l’enchaînement des événements.

Un autre personnage est mis en lumière : Lepida, la maîtresse de Théa. Cette femme, j’ai aimé la haïr, c’est l’une des pires garces que j’ai vu. Son parcours à elle ne démérite pas par rapport à celui des deux autres même si elle a d’autres objectifs et surtout d’autres manières de les atteindre… C’est une méchante, une vraie et elle fait bien plus de ravages que d’autres dont la violence vient de la folie plus que de la manipulation et de la séduction.


Pour terminer, je ne peux dire qu’une chose : c’est génial, lisez le !