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mercredi 17 juillet 2013

Sans forme (Le protectorat de l'ombrelle, tome 2), Gail Carriger


Miss Alexia Tarabotti est devenue Lady Alexia Woolsey. Un jour qu'elle se réveille de sa sieste, s'attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s'en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication... laissant Alexia seule, aux prises avec un régiment de soldats non-humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n'est point amusée du tout. Mais Alexia est toujours armée de sa fidèle ombrelle et des dernières tendances de la mode, sans oublier un arsenal de civilités cinglantes. Et même quand ses investigations pour retrouver son incontrôlable mari la conduisent en Écosse, le repère des gilets les plus laids du monde, elle est prête !



Mon avis :

J’avais adoré Sans âme et c’est pourquoi je me suis précipitée sur la suite dès sa sortie. Contrairement à beaucoup d’autres livres, il n’est pas resté longtemps dans ma PAL.


Dans ce tome, Connall est un peu moins présent et vu que je trouvais au début que ses échanges avec Alexia perdaient de leur piquant, ça ne m’a pas gênée. Heureusement, il reste Ivy (et ses immondes chapeaux) et Félicité, la sœur d’Alexia. A ces deux jeunes femmes s’ajoute la présence de Mme Lefoux, inventrice mystérieuse.


Durant la moitié du roman, j’ai été assez sceptique car je ne retrouvais pas l’Alexia du tome précédent : elle était moins fouineuse, moins active malgré le danger qui guette. L’arrivée en Ecosse change un peu les choses et j’ai retrouvé tout ce que j’avais aimé dans Sans âme : une Alexia mordante qui cherche à comprendre ce qui se passe. Et à partir de là, ce fut un vrai délice car quand elle se lâche, autant en tant que femme qu’enquêtrice, elle fait des étincelles.


En revanche, si on rencontre de nouveaux personnages intéressants, j’ai regretté l’absence de ceux qui avaient été très marquants dans le premier tome (et je parle surtout d’un certain vampire ;-) ). J’ai deviné beaucoup de choses avant Alexia et me suis plus inquiétée des évènements qu’elle, ce qui m’a surprise. Mais elle reprend finalement les choses en main.


L’histoire est intéressante, même si elle stagne parfois un peu, et les personnages présents ont de sacrées personnalités, ce qui provoque des scènes vraiment amusantes. C’est donc toujours un bonheur de suivre Alexia et son petit monde, et on passe un très bon moment. L’univers de la série s’étoffe : on en apprend plus sur le passé de Connall, sur le père d’Alexia. Et les surnaturels sont mis en danger d’une façon très spéciale. L’auteure a de l’imagination et on sent qu’elle n’a pas encore tout dit, qu’elle a des surprises en réserve. J’ai hâte de découvrir tout ça.


Là où l’auteure m’impressionne vraiment, c’est avec toutes les machines et les mécanismes qu’elle décrit : malgré la complexité, c’est clair et j’ai pu sans problème imaginer tous ces appareils. Rien que l’ombrelle d’Alexia est une merveille et j’espère qu’elle aura de nouveau l’occasion de s’en servir. La lecture est toujours aussi agréable, même si j’ai eu l’impression que des mots sonnaient faux (comme « squatter ») et que des phrases étaient mal construites. Mais c’est, heureusement, assez rare.


Ce n’est pas un coup de cœur mais j’ai quand même beaucoup aimé. Je ne vous parle pas de la fin (sauf pour vous dire qu’elle est horrible ^^) mais il vaut mieux avoir le tome suivant sous la main.



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