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lundi 7 juillet 2014

Allô, Hercule Poirot, Agatha Christie


Six nouvelles... et autant de coups de génie. Qu'il s'agisse de comprendre comment ce banquier londonien s'est volatilisé, de savoir qui, du petit jeune homme équivoque ou de la pétulante comtesse russe, a pu voler les bijoux dans le coffre du collectionneur, d'empêcher un grand malade de se suicider pour faire accuser son rival d'un crime... point n'est besoin d'analyses chimiques ni d'expertises balistiques.
Hercule Poirot est là, avec ses petites cellules grises en parfait état de fonctionnement.



Mon avis :

Bon à savoir avant de commencer ce recueil : seules trois nouvelles font intervenir le détective belge, les autres sont plutôt axées sur le surnaturel. Je vais parler de chaque nouvelle séparément car comme souvent, je préfère ça à un avis général.


La disparition : Vu récemment à la télévision, cette nouvelle ne m’a pas beaucoup surprise. Et ce, même si le téléfilm et le récit écrit divergent. En effet, ici, les interrogations de Poirot sont tout de suite satisfaites alors que dans le téléfilm, c’est Hastings qui se prête à quelques expériences. Pour résoudre cette affaire, Poirot ne sort pas de son bureau, ce qui est original. C’est très court, intéressant mais peut être que sur cette énigme, le détective fait montre de trop de talent pour qu’on y croie vraiment.

Le guêpier : Ici, Poirot montre que s’il sait résoudre les meurtres, il s’emploie parfois à l’empêcher. Même quand il ne met pas en scène les résultats de son enquête et les révélations associées, moments que j’adore, il se montre toujours très intéressant. J’ai adoré.

Un indice de trop : Dans cette nouvelle, on pourrait presque trouver la solution soi même puisque Poirot nous met sur la piste. Mais moi, je suis plutôt comme Hastings, je passe à côté de la solution et j’attends que le détective fasse son travail. Encore une nouvelle intéressante, même si je préfère les enquêtes longues.



La poupée : Cette nouvelle est la première du recueil où Poirot n’apparaît pas. Et comme je l’attendais, j’ai été un peu frustrée. Hormis ça, l’énigme autour de la poupée est intéressante, limite angoissante. Mais la fin un peu niaise, même si jolie, ne m’a pas franchement plu (mais c’est un ressenti personnel).

Le signal rouge : Au départ, le récit est assez calme mais il monte en intensité par la suite, jusqu’au point culminant qu’est le meurtre d’un des personnages présentés au début. Suit une accusation puis une explication qui revient sur tout ce qui a été dit. Ca aurait pu largement faire un roman je pense, il y avait assez de matière pour ça. J’ai beaucoup aimé cette nouvelle même si je trouve la partie « enquête » trop rapide par rapport au reste. Ça se finit un peu trop facilement. Mais il faut reconnaître que parfois, la partie pendant laquelle on attend le meurtre est aussi intéressante que celle où on le résout. Ce n’est pas tout à fait le cas ici mais ça n’en est pas loin.

SOS : Je garde de cette nouvelle un souvenir assez confus. Comme pour les deux précédentes, il est question de spiritisme (après la hantise et la folie, place aux mauvais esprits). J’ai bien aimé les questions soulevées par le personnage qui fait office d’enquêteur. Il a vu des problèmes là où on ne les devinerait même pas, même si la mauvaise ambiance est palpable. C’était assez intéressant.



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